[Pratique guidée] Méditation et contemplation du corps en décomposition

En cette fête d’Halloween, Ludovic Fontaine (NeverMind – Méditation, Éveil, Non-Dualité) nous propose la pratique d’une contemplation basée sur les enseignements du Bouddha appelée les « 9 contemplations du corps en décomposition » (pratique guidée dans la vidéo/audio ci-dessous). Cet enseignement est extrait du célèbre Satipatthana Sutta, qui décrit l’établissement de l’attention. 



Source: NeverMind une chaîne YT qui vous invite à emprunter le chemin de l’éveil de façon pragmatique et sans dogmatisme

Dans le Satipatthana Sutta, il est décrit quatre contemplations au total, correspondant aux quatre fondements de l’attention :

  • 1) l’attention au corps (pratique guidée ci-dessus)
  • 2) l’attention aux sensations
  • 3) l’attention à l’esprit
  • 4) l’attention aux phénomènes.

La première des quatre contemplation (l’attention au corps), se subdivisant elle-même en six parties :

  • 1) l’attention à la respiration
  • 2) les quatre postures
  • 3) l’attention totale
  • 4) l’impureté des parties anatomiques
  • 5) les éléments
  • 6) les neuf contemplations du corps en décomposition

La pratique des contemplations, telle qu’exposée dans ce sutra, est considérée dans le bouddhisme des anciens (Theravada) comme étant la seule voie menant à l’atteinte de la purification, à la maîtrise de la douleur et des lamentations, à la cessation de la peine et du chagrin, à l’entrée dans la Voie Parfaite et à la réalisation du Nirvana.

Tous les moines et les moniales au temps du Bouddha connaissaient ce sutra par coeur. Il en est de même pour beaucoup de moines de la tradition du Sud aujourd’hui.


Sources: « Sagesses Bouddhistes » émission hebdomadaire sur France 2 proposée par la fédération UBF 

Pour des traductions françaises du Maha Satipatthana Sutta, voyez:

Puis, comme s’il voyait un cadavre jeté dans un charnier, gisant là depuis un, deux, ou trois jours, enflé, bleuâtre, suppurant et décomposé, le pratiquant médite sur cette réalité de son propre corps : “Ce corps qui m’appartient est de même nature. Il finira inévitablement de la même manière. Rien ne peut lui épargner cet état.”

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