Si un homme a réellement appris à entrer en relation avec son « anima », il essaiera de suivre constamment son sentiment, son « eros, sans considérer aucun des autres éléments, s’avançant ainsi à travers des mondes apparemment incompatibles, comme sur le fil d’un rasoir.
Savoir se maintenir dans ce que Jung nomme « la réalité de la psyché » est comparable à un test d’équilibre acrobatique, à cause de la tendance naturelle de notre conscience à se laisser entraîner dans des interprétations unilatérales, cherchant un programme ou une recette au lieu de se maintenir simplement entre les opposés, dans le flot de la vie.
Il n’existe qu’une seule fidélité et une seule constance : la loyauté envers la réalité profonde de l’âme (Extrait de L’interprétation des contes de fées, de Marie-Louise Von Franz, 1980) – Photo by Roma Ryabchenko