Émerveillement et simplicité : la Pleine Conscience au quotidien

La pleine conscience : une approche unique de la méditation

La méditation de pleine conscience est souvent mal comprise. On pourrait croire qu’il s’agit de relaxation, mais en réalité, c’est différent. Même si elle peut être utilisée comme un outil de gestion du stress, la pleine conscience se distingue de la relaxation dans le sens où elle ne cherche pas à induire une détente immédiate ou à provoquer un bien-être instantané (photo de Lesly Juarez sur Unsplash).

La méditation, dans son ensemble, est un champ très vaste. On peut méditer sur la compassion, sur Dieu, sur la vie, sur la mort. Cependant, la pleine conscience se concentre sur l’instant présent. Il s’agit d’arrêter de faire, de réagir, d’agir ou de se divertir, pour simplement se sentir vivre, seconde après seconde, et observer ce qui se passe en soi et autour de soi. Cela implique une présence totale, accompagnée d’une certaine distance intérieure (inspiration libre de l’interview de Christophe André – Introduction à la méditation en pleine conscience)

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la pleine conscience n’est pas une démarche intellectuelle. En Occident, le terme « méditation » est souvent associé à une réflexion intellectuelle profonde, comme les méditations des philosophes ou des poètes sur le sens de la vie. Ce type de méditation fait effectivement partie d’une tradition méditative, mais la pleine conscience suit une voie presque opposée. L’objectif est de suspendre tout jugement et d’essayer, dans la mesure du possible, de mettre l’intellect de côté. Bien sûr, il est impossible d’arrêter complètement l’activité mentale, mais l’idée est de prendre un peu de recul et de se concentrer davantage sur le ressenti.

De nombreuses personnes qui rejoignent des groupes de méditation s’attendent à une démarche intellectuelle ou psychologique. Mais ce qu’on leur propose, c’est de se reconnecter à leur corps : ressentir leur souffle, sentir les sensations physiques. La pleine conscience n’est donc pas une approche purement intellectuelle, mais bien une exploration de l’expérience corporelle et sensorielle.

Vivre pleinement : l’essence de la méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience ne consiste pas à s’arrêter de vivre, mais à se regarder vivre, à se voir et à se sentir pleinement. Nos activités quotidiennes mobilisent souvent toute notre énergie et orientent notre attention vers l’extérieur : atteindre des objectifs, obtenir ce que l’on souhaite, se rendre disponible aux autres, gérer les obligations comme les courses, la cuisine, le travail. Dans ce tourbillon, il est facile d’oublier de s’arrêter pour ressentir, pour savourer les moments agréables ou affronter avec lucidité les moments plus difficiles, sans chercher à les fuir.

La pratique régulière de la pleine conscience ajoute, en ce sens, une densité à nos existences. Elle nous rend plus présents à ce qu’est réellement notre vie, et nous permet de réaliser la chance extraordinaire que nous avons d’être vivants. Il s’agit de ne pas simplement vivre mécaniquement, mais de vivre en étant pleinement conscients de chaque instant, qu’il soit agréable ou non.

La pleine conscience au quotidien : une pratique accessible à tous

La méditation, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’implique pas de se retirer du monde. Certains, comme les moines ou les personnes consacrées à la vie contemplative, choisissent de s’extraire de la vie quotidienne pour se connecter au divin ou aux grands principes qui régissent notre existence. C’est un choix courageux et radical. Mais dans la pleine conscience, l’idée est de continuer à mener nos existences ordinaires tout en étant plus présents à chaque moment, qu’il s’agisse de moments de grâce ou de moments de difficulté (photo de Toni Reed sur Unsplash).

Il est important de comprendre que la méditation ne supprime pas la souffrance, mais elle modifie l’impact qu’elle a sur nous. Grâce à cette pratique, la souffrance ne nous asservit plus autant, elle ne nous démolit pas de la même manière. Elle permet de ne pas perdre notre humanité face à la douleur, de ne pas nous en éloigner. Ainsi, la pleine conscience nous met en contact permanent avec la vie, nous aidant à mieux traverser ses hauts et ses bas.

La respiration : l’ancre de la pleine conscience

Quant à la pratique elle-même, la respiration est au cœur de la méditation de pleine conscience. C’est un ancrage essentiel. La respiration, en tant que fonction vitale, est toujours avec nous. Elle devient un point de focalisation, une ancre qui nous permet de revenir à l’instant présent chaque fois que notre esprit s’égare. Elle nous rappelle que nous sommes vivants, ici et maintenant, et que nous pouvons toujours revenir à cette simplicité.

Dans la pleine conscience, chaque respiration devient une opportunité de se reconnecter à soi-même et au moment présent. C’est un point de départ essentiel pour cultiver une présence attentive à tout ce que nous vivons, sans jugement ni attente, simplement en accueillant ce qui est, à chaque instant.

Le défi de la méditation : faire face au tumulte intérieur

La méditation peut paraître simple en apparence, mais elle révèle rapidement à quel point il est difficile de ne rien faire. Lorsqu’on s’assoit pour méditer, les attentes sont souvent trompeuses. On espère que le calme viendra en se retirant de l’agitation du monde extérieur, que notre esprit fera le vide. Cependant, ce qui se produit la plupart du temps, c’est l’inverse : un véritable tumulte intérieur se manifeste. Nos pensées jaillissent dans toutes les directions, sans répit. Cela s’explique par la nature même de notre esprit, qui est une machine à fabriquer des pensées. Cette activité mentale incessante, que l’on appelle souvent le « bavardage de l’esprit », se déploie sans que nous puissions l’arrêter.

Le cœur de la méditation consiste à ne pas se laisser emporter par ce flot de pensées. Que faire lorsque notre esprit divague vers ce que nous allons manger ce soir, les courses à faire, ou encore les réflexions sur une conversation passée ou un événement futur ? L’exercice central de la méditation est d’ancrer notre attention dans le moment présent, de revenir à ce que nous ressentons ici et maintenant.

Pour cela, il est souvent recommandé de concentrer son attention sur quelque chose de concret. La respiration est un point d’ancrage privilégié. Il ne s’agit pas de la modifier ou de la contrôler, mais simplement d’en prendre conscience, d’observer le va-et-vient naturel de notre souffle. Cet ancrage dans la respiration nous aide à rester présents, même lorsque notre esprit tente de s’évader.

La méditation ne réside pas dans l’intellectualisation d’un concept, mais dans la pratique elle-même. De la même manière que comprendre le concept du vélo ne fait pas de bien à notre santé, ce n’est que le fait de pédaler qui en procure les bienfaits. Il en va de même pour la méditation : ce n’est pas l’idée de la méditation qui est bénéfique, mais le fait de la pratiquer régulièrement.

Intégrer la pleine conscience dans le quotidien

Méditer en pleine conscience consiste à bouleverser nos automatismes quotidiens, ces gestes répétitifs qui régissent souvent nos vies. Lorsque nous rentrons chez nous le soir, nous avons tendance à suivre des schémas préétablis : poser nos clés toujours au même endroit, retirer nos chaussures, vérifier le courrier, écouter nos messages, préparer le repas, etc. Ces automatismes sont nécessaires pour faciliter notre quotidien, mais la pleine conscience nous invite à les revisiter. En introduisant de la pleine conscience dans notre quotidien, nous rompons avec ces habitudes et nous créons des moments de présence (photo de Abdrahim Oulfakir sur Unsplash).

Par exemple, il est souvent suggéré, lorsqu’on rentre chez soi, de s’asseoir quelques minutes dans une pièce que l’on apprécie. Prenons cinq à dix minutes pour nous connecter à notre respiration, écouter les bruits ambiants que l’on n’entend peut-être jamais à ce moment précis de la journée. Il ne s’agit pas de modifier quoi que ce soit, mais simplement de prêter attention à l’instant présent. Ce même exercice peut s’appliquer à d’autres moments : lorsque nous sommes dans une salle d’attente, au lieu de lire des magazines ou de consulter nos messages, il est possible de se recentrer sur soi, de se demander ce que l’on ressent et de s’ancrer dans l’instant. Plutôt que de se perdre dans des préoccupations inutiles, on peut choisir de s’arrêter et de se reconnecter à soi-même, à son vécu ici et maintenant.

La méditation est donc une démarche introspective, mais également une ouverture à ce qui nous entoure. Elle nous permet de quitter nos préoccupations et nos attentes pour nous immerger pleinement dans l’instant présent. Ce n’est pas seulement un retour sur soi, mais aussi une connexion plus profonde avec le monde.

Le corps : pilier central de la méditation de pleine conscience

Le corps occupe une place centrale dans la méditation de pleine conscience. Contrairement à certaines idées reçues, la méditation ne consiste pas à s’extraire du corps, mais au contraire, à s’y reconnecter. L’un des bienfaits de la méditation est de nous aider à échapper aux cycles de rumination mentale. Nous avons souvent tendance à anticiper l’avenir, à ressasser nos inquiétudes ou à revivre des événements du passé. Ces cycles de pensée tournent en rond et ne servent à rien après un certain point.

C’est dans ces moments que la méditation nous encourage à revenir au corps, car lui, vit toujours dans le présent. En observant notre respiration ou en prenant conscience des sensations qui parcourent notre corps, des pieds à la tête, nous pouvons retrouver un lien avec le réel. Lorsque nous souffrons, ruminons ou nous inquiétons, nous nous éloignons de la réalité pour entrer dans un univers amplifié, déformé par nos pensées. Revenir à nos sensations corporelles, même si elles ne sont pas toujours agréables, nous aide à rétablir ce lien avec le moment présent.

Il est important de souligner que la méditation de pleine conscience n’est pas une technique de relaxation. Elle est parfois une confrontation directe avec la réalité, même lorsque celle-ci est douloureuse. L’idée n’est pas de fuir, mais d’affronter cette réalité avec sérénité, sans se laisser emporter par nos délires intérieurs ou nos projections mentales. C’est un exercice d’ancrage, une manière d’affronter le monde sans s’en détourner.

La pleine conscience dans les situations de conflit

La pleine conscience, dans un cadre professionnel comme dans la vie quotidienne, consiste à s’offrir le choix de ne pas réagir immédiatement et instinctivement face à une situation de tension. Lorsqu’un conflit éclate avec un collègue, par exemple, la première réaction est souvent automatique : soit on se laisse emporter par l’agressivité, soit on se renferme en s’auto-dévalorisant. La pleine conscience permet de faire une pause, de rester dans l’instant présent, d’accepter la contrariété telle qu’elle est avant de réagir. Ce processus commence par une observation des émotions ressenties dans le corps, ce qui nous aide à prendre du recul et à ne pas être submergé par nos réflexes habituels.

Cet exercice est loin d’être facile. Cela nécessite un véritable apprentissage, car, tout comme pour entraîner notre corps, l’esprit doit également être travaillé. De la même manière qu’il est évident qu’un corps plus fort ou plus souple demande de l’exercice régulier, il en va de même pour la gestion de nos émotions. Pourtant, nous négligeons souvent cet entraînement émotionnel, pensant que la simple volonté devrait suffire. Mais les émotions sont des forces biologiques ancrées dans notre corps, et elles nécessitent une préparation. La pleine conscience offre cet entraînement : un moyen de se préparer à affronter aussi bien les joies que les peines avec sérénité et présence.

Cette pratique nous invite à prendre un léger recul, à observer ce qui se passe sans réagir immédiatement. Par exemple, dans un conflit avec quelqu’un, une des premières choses à intégrer est d’intervenir après le coup de colère, pas forcément sur le moment. Lorsqu’une dispute s’achève, plutôt que de retourner directement au travail comme si de rien n’était ou d’aller ruminer avec quelqu’un d’autre, la pleine conscience invite à s’arrêter, respirer et examiner ce qui se passe en soi.

Il est tentant de chercher un soutien dans notre entourage, une personne bienveillante qui va nous conforter dans notre ressenti. Bien que cela puisse sembler apaisant sur le moment, cela risque souvent d’aggraver la situation en nous enfermant encore plus dans la rumination. La pleine conscience, elle, nous pousse à prendre ce temps pour soi, pour se reconnecter à ce que l’on ressent, identifier les pensées qui surgissent et examiner vers quoi elles nous mènent. Est-ce vraiment là où nous voulons aller ? Vers plus de ressentiment, de vengeance ou d’autoflagellation ?

Ces petites pauses de conscience, répétées au quotidien, transforment progressivement notre manière d’aborder les situations, qu’elles soient positives ou négatives. Ce sont ces moments d’introspection qui finissent par changer la donne, en nous offrant des alternatives plus constructives et apaisées.

La pleine conscience face à la dispersion moderne

La pleine conscience s’inscrit dans une société moderne souvent marquée par la dispersion et la surstimulation. Chaque jour, nous jonglons entre de multiples tâches : travailler, s’occuper des enfants, gérer les imprévus. Nous avons pris l’habitude de faire plusieurs choses en même temps, par exemple, manger tout en consultant nos e-mails, regarder la télévision tout en parcourant nos réseaux sociaux, ou encore écouter la radio en répondant à des messages. Cette fragmentation de l’attention nous empêche de réellement savourer les moments et nous prive d’un contact authentique avec nous-mêmes et notre environnement (photo de @felipepelaquim sur Unsplash).

Dans cette dynamique, la pleine conscience propose une voie de dépollution psychologique. Aujourd’hui, on parle souvent de pollution chimique, celle de l’air que nous respirons ou des aliments que nous consommons. Mais il existe aussi une pollution psychologique, plus insidieuse, engendrée par les multiples interruptions et sollicitations que nous subissons quotidiennement : notifications, e-mails, publicités omniprésentes. L’ère du numérique a exacerbé cette dépendance aux appareils électroniques, notamment parmi les plus jeunes, qui en font parfois un usage compulsif, voire addictif. Cette hyperstimulation mentale a des effets néfastes sur notre cerveau, le privant des moments de calme et de respiration dont il a besoin pour se régénérer.

La pleine conscience nous invite à recréer ces espaces de tranquillité et de continuité dans notre vie. Il ne s’agit pas de rejeter toute forme d’activité ou de renoncer à nos obligations, mais plutôt de rétablir un équilibre. Si nous ressentons une surcharge ou un sentiment d’être constamment sollicités, il est essentiel de prendre le temps de nous reconnecter à des moments de calme, sans attendre le sommeil pour offrir ce repos à notre esprit. En effet, beaucoup passent leurs journées dans une course effrénée, puis s’effondrent de fatigue le soir sans avoir pris le temps de se reconnecter à eux-mêmes ou aux personnes qu’ils aiment. Ce mode de vie risque de nous faire passer à côté de l’essentiel.

L’une des pratiques de pleine conscience consiste à apprendre à vivre une seule chose à la fois. Lorsque nous mangeons, nous devrions nous concentrer uniquement sur ce moment, sans distractions extérieures. Cet exercice, qui semble simple en apparence, demande un entraînement. Par exemple, il est recommandé de prendre au moins un repas par semaine en pleine conscience, seul, sans musique, sans télévision, sans lecture. Cela permet de vraiment se concentrer sur les aliments, de les regarder, de les savourer bouchée après bouchée, en étant attentif à chaque sensation, à chaque saveur. Il s’agit également de ne pas se resservir avant d’avoir terminé ce que l’on a dans la bouche, et de prêter attention à l’environnement : la lumière, les sons, l’instant présent.

Cette approche s’étend à d’autres gestes de la vie quotidienne, même les plus banals. Brosser ses dents, prendre une douche, faire la vaisselle, descendre les poubelles, marcher d’un point A à un point B : toutes ces activités peuvent être transformées en expériences de pleine conscience si nous nous engageons pleinement dans l’instant présent, plutôt que de les réaliser mécaniquement en pensant à autre chose. En étant vraiment présent à ces moments, nous ressentons notre vie s’écouler en nous. Cela nous connecte plus profondément à la réalité et à l’instant, au lieu de nous laisser emporter par le flux incessant des pensées, préoccupations et automatismes.

L’ordinaire n’existe pas

La pleine conscience nous invite à savourer pleinement chaque instant, à prendre conscience de l’extraordinaire dans ce que nous considérons souvent comme ordinaire. En réalité, l’ordinaire n’existe pas. Être vivant est une expérience extraordinaire, mais nous avons tendance à passer à côté de cette évidence sans nous laisser vraiment bouleverser par elle. Nous reconnaissons intellectuellement la beauté d’être en vie, mais sans nous arrêter pour la ressentir profondément (photo de Rodolfo Sanches Carvalho sur Unsplash).

S’arrêter sur les petites choses qui nous touchent

Un des exercices proposés en pleine conscience est de s’arrêter sur les petites choses qui nous touchent au cours de la journée. Que ce soit un ciel magnifique, le chant d’un oiseau, le rire d’enfants ou la tendresse d’un couple âgé qui marche main dans la main, il est essentiel de ne pas simplement remarquer ces moments en surface. Il ne suffit pas de les observer en continuant nos pensées et nos actions habituelles. Il s’agit de s’arrêter, de respirer, de prendre pleinement conscience de ce que l’on voit et de ce que cela provoque en nous. Ces instants, aussi simples soient-ils, peuvent devenir de véritables parenthèses de vie en pleine conscience, où tout change en nous, même si extérieurement rien ne semble avoir changé.

La vie regorge d’occasions de s’émerveiller

Ces moments d’émerveillement, de joie ou de bouleversement positif sont en réalité multiples. Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que la vie regorge d’occasions de s’émerveiller. Christian Bobin parlait de ces « bouleversements calmes », des instants où il ne se passe rien de spécial, mais où tout change en nous. Ces moments, où l’on se sent réceptif et ouvert, nous ramènent à une sensibilité presque enfantine. Sans mot ni réaction particulière, on accueille la beauté du monde en plein cœur, et cela nous apporte quelque chose d’irremplaçable.

La pleine conscience ne se limite pas à cette réceptivité. Elle affûte également l’esprit et l’intelligence, en nous permettant de sortir des pensées préconçues. En pratiquant la méditation de pleine conscience, des études scientifiques ont démontré que cela augmente la flexibilité cognitive, c’est-à-dire notre capacité à nous détacher de certains schémas mentaux ou stéréotypes pour envisager la réalité sous un autre angle. Elle nous aide à sortir des jugements automatiques, des idées préconçues et des réactions mécaniques.

Bien que ce ne soit pas l’objectif direct des séances de pleine conscience, ce processus d’écoute et de présence modifie notre rapport au monde. Par exemple, lorsqu’on écoute une personne, la pleine conscience nous invite à réellement prêter attention à ce qu’elle dit avant de formuler une réponse. Sans cette présence, nous avons souvent déjà préparé mentalement notre réplique, attendant juste une opportunité d’interrompre pour l’exprimer. En étant pleinement présent, nous développons une écoute plus profonde et attentive, enrichissant ainsi nos interactions et notre compréhension des autres (inspiration libre de l’interview de Christophe André – Introduction à la méditation en pleine conscience)

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