[Vidéo] Le secret de la vie, c’est de « mourir avant de mourir »

Portez votre attention aux sons de la nature, nombreux et subtils : le bruissement des feuilles au vent, les gouttes de pluie qui tombent, le bourdonnement d’un insecte, le premier chant d’oiseau à l’aube. Donnez-vous complètement à l’écoute. Par-delà les sons, il se passe quelque chose de plus grand : ce sacré, la pensée ne peut le saisir (Eckhart Tolle).

 

Le mental ne pourra jamais sans spiritualité combler ce trou sans fond qui est en vous, qui est sans forme, qu’on appelle: la conscience, la vie, l’être (qui sont synonymes).

Un autre aspect de la douleur émotionnelle inhérent au mental, c’est le sentiment [conscient ou inconscient] profondément ancré d’être incomplet, de ne pas être entier.

Dans un cas comme dans l’autre, les gens entament souvent une démarche boulimique de gratification et aspirent à acquérir des choses auxquelles s’identifier pour pouvoir combler ce trou qu’ils sentent en eux. Alors ils courent après les biens, l’argent, le succès, le pouvoir, la reconnaissance ou une relation spéciale pour mieux se sentir, pour être plus complets.

Mais même lorsqu’ils ont obtenu tout cela, ils découvrent sans tarder que le trou est encore là, qu’il est sans fond. Alors, ils sont vraiment en difficulté, car ils ne peuvent plus s’illusionner. En fait, ils le peuvent et le font, mais cela devient plus difficile.

Aussi longtemps que le mental, mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l’aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu’un besoin maladif aura été satisfait.

Le mental cherche à s’identifier à des objets extérieurs. Il a un constant besoin d’être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s’identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l’éducation, l’apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l’histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d’identification collective, qu’elles soient d’ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre.

Vous n’êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il ? Ou vous sentez-vous soulagé de l’entendre ? Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. Il vous sera peut-être difficile de le croire et je ne vous demande certainement pas de penser que vous ne pourrez trouver votre identité dans l’une ou l’autre de ces choses. Vous connaîtrez vous-même la vérité par l’expérience.

Au plus tard, vous la connaîtrez lorsque vous sentirez la mort approcher. La mort vous dépouille de tout ce qui n’est pas vous. Le secret de la vie, c’est de « mourir avant de mourir » et de découvrir que la mort n’existe pas… (Eckhart Tolle) – Photo by Luigi Boccardo

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