Equilibre entre la connexion et l’ouverture

Intérieurement, il y a amour, ou compassion, ou joie, ou équanimité. Ces qualités sont le reflet de l’espace et de la lumière. Ces qualités sont pures.

(Extrait de Les Sons tibétains qui guérissent, de Tenzin Wangyal Rimpoché, aux Editions Claire lumière).

La confiance qui naît de la clarté et de la vivacité de l’être est la confiance sans erreur. La sagesse de l’espace et de la conscience inséparables est la sagesse de l’équanimité. Supposons que vous regardez un être aimé, ou écoutez une musique que vous appréciez. Vous pensez seulement: «Quelle beauté!» Vous pouvez bien sûr attribuer cette expérience de beauté à la personne ou à la musique, mais elle a aussi lieu à cause de l’espace dans lequel vous vous trouvez.

Lorsque vous appréciez vraiment quelque chose ou quelqu’un, c’est qu’il existe un bon équilibre entre l’espace et la lumière dans votre perception. Vous êtes ouvert, ce qui vous permet d’être heureux. Plus vous essayez de saisir, de maintenir ou de contrôler une expérience que vous trouvez agréable, plus vous allez souffrir. Il importe de remarquer que la présence de l’ouverture ne signifie pas
que nous sommes distants de notre expérience. Cela signifie que la connexion est établie sans que notre esprit qui s’attache interfère. C’est l’équilibre entre la connexion et l’ouverture qui fait naître le bonheur. Il est faux de dire: «Tu me rends heureux.» Ce n’est pas «toi.» Parce que si c’est «toi» qui me rends heureux, alors tu dois me rendre heureux demain, et après-demain, quoi qu’il arrive entre-temps, puisque tu es la cause de mon bonheur. Il est évident que cette logique ne fonctionne pas.
C’est l’espace, la quantité d’ouverture et de connexion, qui rend l’expérience belle. Lorsque vous commencez à perdre cette ouverture à l’égard d’une personne, votre joie et votre bonheur diminuent, bien que vous ayez été heureux auparavant avec elle. (…)

Quand vous commencez à reconnaître cet espace intérieur, vous êtes capable de le protéger davantage. Votre attention n’est pas constamment prise par l’objet. Vous découvrez que les circonstances extérieures vous dérangent de moins en moins. Lorsque tel est le cas, il y a plus d’espace pour une connexion spontanée. Il y a de plus en plus de place pour la vie telle qu’elle est. Les choses ont de moins en moins besoin de changer pour vous convenir et vous permettre de vous sentir en sécurité. Je ne dis pas que c’est facile. Mais c’est la vérité.


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