La conscience n’a ni nom, ni auteur, ni propriétaire

Ce qu’il y a de beau dans l’espace ouvert de l’être, c’est qu’il ne change pas en fonction du nom qu’on lui donne.

(Extrait de L’Eveil de l’esprit lumineux, de Tenzin Wangyal Rinpoche, aux Editions Claire lumière)

Lorsque vous faites l’expérience de cet espace ouvert de l’être, il est important de ne pas lui donner de nom. Lui donner un nom va interférer avec le contact. Un nom ne devrait servir qu’à mener l’esprit jusqu’à l’espace, mais le nom n’est aucunement l’expérience ni la connaissance elle-même. En ce sens, le nom bloque. Il peut servir à s’approcher, mais finalement, le nom en lui-même est un obstacle. La conscience n’a ni nom, ni auteur, ni propriétaire.

Ce qu’il y a de beau également dans la conscience spacieuse, c’est qu’elle est comme la lumière. Tout comme la lumière, elle ne reconnaît pas l’histoire de l’obscurité : à quel point l’obscurité est longue, intense ou complexe. La lumière chasse simplement l’obscurité. La lumière ne dit pas : “Voyons, quelle est votre obscurité particulière ? Depuis combien de temps êtes-vous dans l’obscurité ? Et combien de gens ont été dans un lieu aussi obscur que vous ?” Peu importe le degré de confusion que vous vivez, la lumière ne s’en préoccupe pas. C’est ce qui est beau dans la conscience. Comme le soleil, elle n’est pas sélective ; dès qu’il brille, l’obscurité est dissipée. Dès que vous êtes conscient, la confusion de l’ignorance est dissipée.

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