Yogananda, le film

Le film Yogananda sera projeté le mardi 15 novembre à Rostrenen, 20h00. Cette projection sera suivie d’un débat/échange sur l’Inde et le Yoga.

Ce film retrace la vie de Paramahansa Yogananda, un yogi reconnu comme l’un des plus grands émissaires de l’ancienne sagesse de l’Inde en Occident. Sa vie et ses enseignements continuent d’être une source d’inspiration.

Paramahansa Yogananda est né en 1893, à Gorakhpur en Inde, dans une famille bengali de caste supérieure, aisée et pieuse. Dès ses plus jeunes années, il fut évident pour son entourage, que son expérience et son éveil allaient bien au-delà de l’ordinaire.

Il fréquente dès son adolescence de nombreux saints hindous et rencontre son maître spirituel Sri Yukteswar Giri à l’âge de 17 ans, en 1910. Il passa les dix années suivantes dans l’ermitage de ce grand maître de yoga sous une discipline spirituelle stricte mais affectueuse.

En 1915, il devient moine dans l’ancien ordre monastique des Swami (moines hindous). Son ardent désir de vouer sa vie à l’amour et au service de Dieu trouve ainsi toute son expression.

Il se rend aux États-Unis en 1920, comme représentant de l’Inde à un congrès des religions libérales et fonde la même année la Self-Realization Fellowship (que l’on peut traduire par « Communauté de la réalisation du soi »).

Il donne des conférences dans de nombreuses villes américaines et notamment sur la côte Ouest des États-Unis. Le principal objectif de son organisation est de diffuser les anciennes pratiques et la philosophie du Kriya Yoga, enseignée par son maître swami Sri Yukteswar, et ceux qui l’ont précédé: Mahavatar Babaji et Lahiri Mahasaya.

En 1946, il publie son autobiographie « Autobiographie d’un yogi« . L’ouvrage contient le récit de ses expériences surprenantes, ainsi que l’exposé des principes du Kriya Yoga. Ce best seller mondial, a été une source d’inspiration pour d’innombrables pratiquants de yoga et des personnalités comme George Harrison, Russell Simmons ou encore Steve Jobs.

« L’ombre et la lumière se sont évanouies, les voiles d’affliction se sont évaporés, Les joies passagères ont fui comme des voiliers rapides, le mirage des sens n’existe plus pour moi. Maladie ou santé, haine, amour, vie ou mort, ombres vaines à l’écran de la dualité – tout cela n’est plus. Sarcasme, éclats de rire, mélancolie funeste, ont fondu dans un seul océan bienheureux. La méditation, cette baguette magique, Vient d’apaiser l’orage de maya. Passé, présent, futur, ne sont pour moi qu’un éternel présent: le Moi omniscient. […] Samadhi – béatitude au-delà de toute expression ! Tu n’es pas un état inconscient, vain produit de quelque chloroforme mental; tu élargis, ô Samadhi, le champ de ma conscience par-delà les limites de mon corps mortel, jusqu’aux ultimes frontières de l’Eternel! » (Extrait du poème « Samadhi », tiré de « Autobiographie d’un Yogi », Editions Adyar, 1968).

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