La Bhagavad Gîtâ (commentaires de Swami Chinmayananda)

La Bhagavad Gitâ est un texte qui parle à notre temps. Ce dialogue entre le Seigneur Krishna et Arjuna répond aux questions essentielles : « Comment vivre et agir dans ce monde ? Comment gérer harmonieusement émotions, désirs, pensées ? Quel est le but de l’existence ? Qui suis-je en réalité ? » Ce texte délivre la vision sublime des Upanishads, mais décrit aussi concrètement le mode de vie et les méthodes menant à l’accomplissement.

Le commentaire de Swami Chinmayananda est situé dans le droit fil de la pensée du grand philosophe Adi Shankara, le maître de la Non dualité (Advaita Vedânta).

Le message des Écritures est éternel, car si le monde change, les problèmes des hommes restent les mêmes. Et c’est l’art du commentaire qui rend ce message accessible et vivant. En Inde, trois critères font l’autorité d’un commentaire : la maîtrise du sanskrit, une connaissance profonde de la pensée philosophique et une expérience intérieure de la Vérité. Seul ce niveau de commentaire donne accès au texte avec la justesse et la profondeur requises.


Biographie de l’auteur
Swami Chinmayananda (1916-1993) est un maître de Vedânta réputé. Originaire du Kerala, il fut le disciple de Swami Tapovan Maharaj, un grand ascète de l’Himalaya. Des milliers de chercheurs spirituels en Inde et dans le monde entier sont encore aujourd’hui inspirés par son enseignement et ses écrits, touchés par son élévation spirituelle, son enthousiasme, sa clarté, son humour. De façon concrète, il montre comment chacun peut atteindre la paix intérieure et la plénitude. Il disait :  » La Libération spirituelle est notre héritage, elle peut être atteinte ici et maintenant « . Il a aussi entrepris une vaste action sociale en Inde, qui continue de se développer. Sa vie a été une illustration de son message, car au milieu d’une vie emplie de projets et d’activités, il n’a jamais quitté la quiétude du Soi.


Extrait
Chaque goutte d’eau de la rivière vient de l’océan. Sous la forme d’un nuage, elle atteint ensuite les montagnes, et là se manifeste en tant que pluie, puis rivière. Arrosant les champs sur les rives et leur donnant vie, ces eaux se précipitent dans leur hâte torrentielle jusqu’au réceptacle d’où elles se sont élevées. De même, les individus sont nés du Tout pour servir leur contemporains, nourrir la culture, contribuer à la beauté du monde, et pourtant, dans leur pèlerinage, aucun d’eux ne s’arrête en route. Tous doivent se précipiter vers la Source dont ils viennent. La rivière ne perd rien quand elle atteint l’océan. Même si, en route, elle acquiert certaines qualités, un nom particulier, une forme qui lui est propre, tout ceci est une phase temporaire, une commodité adoptée par les « eaux de l’océan » pour rendre souriant un terrain aride (source: https://www.babelio.com).


Extrait
Dans notre monde, un soleil unique répand sa clarté sur tout ce qui existe, que ce soit bon ou mauvais, méchant ou vertueux, laid ou beau. Pourtant, le soleil n’est pas souillé par le mauvais et le laid, pas plus qu’il n’est béni par le bon et le beau. De même, dans notre vie intérieure, la Conscience, toujours parfaite et joyeuse, fonctionne à travers les couches de matière et les anime, mais n’est jamais contaminée par les péchés du mental, les perversions de l’intellect ou les crimes du corps. Le Soi se contente d’illuminer. Ce rayonnement du Soi, jouant sur les pensée et les émotions, se divise pour former les structures mouvantes des multiples individus, avec leurs comportements sans cesse changeants (source: https://www.babelio.com).

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